Toute ma vie durant, j’ai cherché une présence presque divine. Du besoin d’être compris, guidé, aimé et reconnu, j’ai vécu l’impression des moitiés de vide et des trop plein de rien. Maladroitement, j’ai cherché des mentors, des compagnons humains, des épaules réconfortantes et des poignées de mains, qui m’apprendraient à vivre pour ne pas subir le destin. J’ai trouvé des étincelles, des allumettes et des feux de Bengale mais aussi et surtout, beaucoup de poudres d’escampette. En toute honnêteté, je les ai cherchés sans vouloir et pouvoir les trouver. Et c’est par hasard que j’ai réalisé, qu’ils vivaient au creux de moi, reclus et dispersés. Et au comble de mon émoi, j’ai patienté tout ce temps pour les voir rassemblés. Vous qui cherchez une force que vous ne trouvez pas, cognez à votre porte et vous la trouverez là. Vous qui avez cette force au bout des bras, prêtez votre clé pour leur ouvrir la voie.